Performer vous dites ?

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Performer vous dites ?

« Le cachet de la médiocrité c’est de ne pas savoir se décider. » – J.B. Say

J’ai souvent écrit sur la performance, ce mot énigmatique qui en fait frémir plus d’un. Mais j’ai de la difficulté à imaginer une carrière dans la vente sans cette envie de performer qui caractérise les meilleurs vendeurs, ce désir presque obsessionnel de  chercher constamment à faire plus pour obtenir de meilleurs résultats, ce besoin obnubilant de toujours JOUER POUR GAGNER !Ce que j’aime le plus de la carrière de vendeur c’est que, malgré les circonstances, j’ai toujours cette possibilité qui s’offre à moi de choisir mon plan d’action et de décider consciemment du nombre et de la forme des activités que j’accomplirai pour assurer mes résultats. Je suis la cause première et non la conséquence de ce qui m’arrive. Je suis l’unique créateur de mon avenir. Je peux toujours faire plus !… mais il y a une condition : je dois être amoureux de ce que je fais. Mon travail doit devenir un jeu. Sinon, je n’y mettrai pas le prix !

Car performer, c’est d’abord et avant tout aimer ce que l’on fait et le faire parfaitement. C’est aussi donner le meilleur de soi-même à tout moment, quel que soit son état d’âme et peu importe l’issue ;  c’est croire en soi et en son potentiel et travailler constamment à l’atteinte de celui-ci ; c’est mettre la barre suffisamment haute pour tester ses habiletés et découvrir la force qui se loge au fond de soi ; et c’est aussi et surtout ne jamais lâcher !… continuer quand tous les autres abandonnent !

Ce qui pousse les performants à rebondir après un échec, à tenter autre chose, à essayer une autre fois et à continuer malgré la peur ou les courts moments de découragement qu’ils subissent eux aussi de temps à autre, c’est ce désir tenace de réussir qui les caractérise. Cette certitude qu’ils ont qu’un jour ils parviendront au sommet de leur profession, tout comme ces nombreux artistes, gens d’affaires ou politiciens qui n’ont atteint leur apogée qu’à la fin d’une carrière bien remplie de défaites et de revers.

Il m’est impossible de vous dire ici en quelques lignes tout ce que j’aimerais vous partager sur le sujet de la performance. J’y reviendrai donc lors de mes prochains billets.

PS Je serai en vacances la semaine prochaine, de retour le 16 avril.

Joyeuses Pâques,

Michel Bélanger